La prévention des maladies

Les médicaments préventifs, comme les vaccins ou les sérums, sont utilisés pour éviter qu’une maladie ne se déclare. Ils permettent à l’organisme de fabriquer des défenses spécifiques (anticorps) qui lui évitent par la suite de contracter la maladie.

Administrés de manière systématique à un grand nombre de personnes, ces médicaments préventifs permettent de réduire les risques de contagion et l’apparition d’épidémies. Ainsi, ils ont déjà permis de venir à bout de certaines maladies qui n’existent plus aujourd’hui dans le monde, comme la variole.

Certains vaccins ou sérums sont aujourd’hui administrés partout dans le monde.
C’est le cas des vaccins contre la rougeole, la poliomyélite, la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, ou encore la tuberculose. Certains de ces vaccins sont parfois associés dans une même injection comme le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. Dans d’autres cas, il peut être nécessaire de pratiquer plusieurs injections différentes.

D’autres sont réservés à des régions où le risque d’attraper certaines maladies est plus grand.
Le vaccin antiamaril contre la fièvre jaune consiste en une seule injection, possible dès l’âge de 9 mois, il est valable à vie.
Le vaccin contre le choléra est administré en une seule prise par voie orale. Celui contre la fièvre typhoïde nécessite une première injection intramusculaire, suivie d’un rappel 3 ans après. Il existe enfin un vaccin combinant la prévention des méningites des groupes A et C, qui protègent l’enfant de plus de 2 ans pendant environ 3 ans. Il y a aussi le vaccin contre la rubéole, particulièrement recommandé pour les femmes en âge de procréer, ou plus récemment celui contre l’hépatite B.

En 2021, suite à la pandémie de la Covid-19, une collaboration inédite naît entre les entreprises du médicament, les autorités de santé et les organisations internationales pour proposer plusieurs vaccins contre la Covid-19 en un temps record. Ces vaccins nécessitent une à deux injections, cela dépend de type de vaccin choisi.

Il est primordial de connaître les risques de la zone où l’on réside, ou bien où l’on se déplace, et de s’informer sur les moyens de prévention à la disposition des populations.

Grâce à la vaccination, l’Organisation mondiale de la santé estime que le nombre de décès à l’échelle mondiale dû à la rougeole a diminué de 84 %, passant de 550 100 en 2000 à 89 780 en 2016. Mais entre 2016 et 2019, ce nombre a augmenté de près de 50 %. Les experts expliquent que la hausse du nombre de décès s’explique principalement par une vaccination insuffisante des enfants, qui doivent recevoir en temps voulu 2 doses de vaccin. En dehors des vaccins et des sérums, il existe d’autres formes de médicaments préventifs.

Les anti-allergiques sont administrés à des personnes souffrant d’allergies respiratoires, de la peau ou de l’œil, pour éviter que ces allergies se manifestent.

Les vitamines et les sels minéraux peuvent avoir un rôle préventif sur la santé, en particulier pour les nourrissons, les jeunes enfants et les femmes enceintes.

Par exemple :

  • la vitamine A dont l’insuffisance peut provoquer des troubles importants de la vue, voir mener à la cécité ;
  • les vitamines B sont impliquées dans de nombreuses fonctions, tels que la production d’énergie et le bon fonctionnement du système nerveux ;
  • la vitamine C pour prévenir le scorbut (une maladie qui se manifeste par une fatigue extrême, saignement des gencives, déchaussement des dents…) ;
  • la vitamine D et le calcium pour lutter contre les maladies des os ;
  • le fer pour remédier à un état de fatigue générale et éviter l’anémie, trouble grave qui affecte notamment le sang, et qui touche en priorité les femmes et les enfants.