Etre informé pour mieux se soigner
6. Connaître les maladies, savoir se protéger – Formateur

Pour préserver sa bonne santé, il est important de connaître :

  • les principaux symptômes qui peuvent annoncer une maladie, 
  • la manière dont une maladie peut se transmettre
  • son évolution et les moyens existant pour la combattre.

Le paludisme

  • Le paludisme est une maladie parasitaire qui est transmise par un moustique infecté par le plasmodium et appelé anophèle femelle.
  • Elle peut être mortelle si elle n’est pas soignée.
  • Ses conséquences peuvent être beaucoup plus graves, voire mortelles, chez les jeunes enfants et les femmes enceintes.

Attention

- Le paludisme cause la mort d’un enfant toutes les 30 secondes, selon les estimations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).

- C’est la principale cause de mortalité des enfants de moins de 5 ans.

Symptômes

- Principalement la fièvre, qui débute entre 8 et 30 jours après la contamination. 

- Mais aussi d’autres troubles tels que :

  • frissons
  • maux de tête
  • douleurs musculaires
  • fatigue générale
  • vomissements
  • diarrhée
  • toux
  • jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux)
  • pâleur traduisant une anémie (trouble grave qui affecte notamment le sang)

Mode de transmission

- La transmission de la maladie se produit par l’intermédiaire du moustique. Il n’y a pas de contamination directe entre personnes.

- Par contre, une femme enceinte atteinte peut transmettre la maladie à l’enfant qu’elle porte.

- La saison des pluies est la plus propice à la transmission de la maladie.

Evolution de la maladie

Il existe 2 formes de paludisme :

Le paludisme simple :

- C’est la forme la plus fréquente. Elle peut être soignée grâce à des comprimés antipaludiques, délivrés au centre de soins.

- La guérison est assez rapide, à condition que ce traitement soit suivi de manière rigoureuse et suffisamment longtemps.

- En revanche, sans traitement approprié, le paludisme simple peut rapidement évoluer vers une forme de paludisme grave.

Le paludisme grave :

- En plus des symptômes décrits ci-dessus, la maladie peut provoquer des convulsions (contractions involontaires d’une partie ou de l’ensemble des muscles du corps), voire le coma (état d’inconscience grave) et conduire rapidement à la mort.

- Une prise en charge par le personnel de santé doit alors être mise en place de toute urgence.


 Moyens de prévention

Chez les femmes enceintes, à cause des conséquences du paludisme, la mise en traitement préventif est recommandée, de même chez les enfants de moins de 5 ans, à l’initiative du personnel de santé.
Quelques précautions recommandées :

- Assainir les alentours des habitations (pas d’eau stagnante)

- A la maison, utiliser une moustiquaire imprégnée ou des grilles de protection aux fenêtres, qui empêcheront les moustiques de pénétrer dans la pièce. L’utilisation d’insecticides est recommandée, à condition d’être renouvelée régulièrement.

- Dehors, une fois la nuit tombée, sortir avec des vêtements couvrant l’ensemble du corps.

La diarrhée

La diarrhée peut être l’un des symptômes d’une maladie. Mais sous ses formes sévères, elle peut provoquer la mort

Attention

- La diarrhée aiguë est l’une des principales causes de décès chez les enfants de moins de 5 ans.

- Elle touche en priorité les enfants et les personnes déjà affaiblies par une maladie.

Symptômes

  • Selles molles ou liquides, beaucoup plus fréquentes qu’à l’habitude (plus de 3 à 4 fois par jour)
  • Vomissements
  • Fièvre
  • Perte d’appétit
  • Faiblesse et fatigue générale
  • Dans certains cas, on peut également observer la présence de sang dans les selles et de glaire
  • Sécheresse de la langue et de la bouche, refus de boire ou au contraire sensation de soif constante, sont les signes d’une déshydratation. Elle constitue un risque majeur, voire mortel

Mode de transmission

L’apparition de la maladie est favorisée par :

- La consommation d’une eau contaminée ou polluée, d’aliments stockés ou cuisinés dans de mauvaises conditions.

- Une mauvaise hygiène corporelle.

- La proximité avec des excréments d’animaux.

Elle peut être transmise d’une personne à une autre : les selles et les vomissures d’une personne malade sont extrêmement contagieuses.

 

Evolution de la maladie

- Elle peut durer quelques jours à plusieurs semaines. Il est indispensable de se rendre au centre de soins dès les premiers jours d’apparition de la diarrhée. 

- Pour éviter la déshydratation, le personnel de santé pourra utiliser, s’il le juge nécessaire, une solution de sels de réhydratation orale.

- Dans tous les cas, il est essentiel de donner beaucoup à boire au malade tant que la diarrhée n’a pas disparu.

- Il faut également privilégier les aliments très nourrissants, pour éviter le phénomène de malnutrition qui accompagne souvent la diarrhée.

 

Moyens de prévention

- S’informer sur les moyens d’assainissement de l’eau mis à disposition dans la région.

- Faire bouillir l’eau avant de la boire, bien nettoyer les aliments et les consommer immédiatement après les avoir cuits.

- Se laver les mains avec de l’eau et du savon :

  • Après avoir été aux toilettes, touché les fesses ou les couches du bébé,
  • Avant de préparer, de servir la nourriture ou de manger

- Se sécher les mains avec un linge propre

- Se couper régulièrement les ongles

 

La tuberculose

- La tuberculose est une maladie due à une bactérie appelée bacille de koch, qui se propage rapidement dans l’air, d’une personne malade à l’autre.

- Elle touche d’abord les personnes souffrant de dénutrition ou d’un déficit immunitaire (baisse des défenses naturelles du corps), causé par exemple par une maladie (VIH/Sida notamment)

Attention

500 000 personnes meurent chaque année de la tuberculose, et ce chiffre augmente d’année en année.

Symptômes

- Violentes quintes de toux persistantes, parfois accompagnées de crachats de sang.

- Fièvre plus ou moins élevée.

- Fatigue générale, perte d'appétit et de poids.

- Difficultés pour respirer. 

- Sueurs nocturnes.

Mode de transmission

- Lorsqu’elles toussent, éternuent, parlent ou crachent, les personnes dont les poumons sont atteints projettent dans l’air des micro gouttelettes contenant les germes de la maladie.

- Si la personne malade n’est pas soignée, elle peut contaminer en moyenne 10 à 15 personnes en une seule année.

Evolution de la maladie

Il existe 2 formes de tuberculose :

La primo-infection tuberculeuse :

- En l’absence de symptômes, elle passe le plus souvent inaperçue. 
- Arrêtée par les défenses du système immunitaire, l’infection évolue le plus souvent vers une guérison naturelle.
- Toutefois, 5 à 10% des personnes infectées développent la maladie ou deviennent contagieuses. Et ce parfois plusieurs années après la contamination, durant lesquelles l’infection peut rester silencieuse dans l’organisme. 

La tuberculose-maladie :

- Très grave, l’infection s’attaque alors aux poumons et peut s’étendre à d’autres organes, pour évoluer vers la mort si elle n’est pas correctement prise en charge. 

- Le traitement consiste à prendre des médicaments antituberculeux de manière régulière et sans interruption, pendant une durée de 6 à 8 mois en moyenne. Une surveillance régulière par le personnel de santé est indispensable.

- Au début du traitement, tant que la personne est contagieuse (présence de la bactérie dans ses crachats), elle doit être isolées..

Moyens de prévention

Il existe un vaccin contre la tuberculose. Il est recommandé de le pratiquer dès la naissance

En savoir plus

- Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, l’Anophèle infecté. C’est en prenant le sang nécessaire à sa ponte qu’il injecte le parasite à l’homme. Parce que les mâles ne piquent pas, ils ne transmettent pas le paludisme.

- La tuberculose est due à une bactérie connue sous le nom de bacille de Koch. L’un des grands problèmes rencontrés dans la lutte contre la tuberculose est le développement de formes de tuberculose résistantes face aux médicaments. Elles sont le plus souvent observées chez les personnes qui ont été atteintes et qui n’ont pas suivi de manière rigoureuse le traitement prescrit par le personnel de santé.

L‘épilepsie et le cerveau

L’épilepsie est un état qui fait qu’une personne a des crises.

Plusieurs causes peuvent provoquer une crise. Il arrive qu’on ne puisse pas trouver de cause.

Dans le monde, des gens de tout âge ont des crises.

Attention

L’épilepsie n’est pas une maladie que l'on peut attraper de quelqu’un d’autre. 
C’est comme un « orage », avant et après le cerveau fonctionne normalement  

Il y a certaines choses que l'on peut faire pour aider une personne qui fait une crise. 

  1. Reste calme.
  2. Enlève les objets pointus ou durs qui sont près.
  3. N’essaie pas de retenir la personne.
  4. Ne mets rien dans la bouche de la personne.
  5. Si une personne tombe et est agitée sur le sol, tourne-la sur le côté jusqu’à ce que l’agitation cesse.
  6. Envoie chercher un adulte.
  7. Reste auprès de la personne

Les symptômes

Une crise c’est un peu comme un éternuement. On ne peut l’empêcher.
Elle dure de quelques secondes à quelques minutes. 

Le plus souvent la crise survient brutalement 

La crise peut être généralisée ou ne toucher qu’une partie du corps (crise focalisée).

Elle n’est pas douloureuse

Pendant une crise, la personne peut s’arrêter au milieu d’une phrase, regarder dans le vide (absence)

Cligner des yeux, avoir peur, avoir un vertige, 

Tomber, avoir des soubresauts, être inconsciente.

Elle peut parfois uriner involontairement

Après la crise la personne peut avoir mal à la tête , être confuse ou se sentir très fatiguée

Mode de transmission

 L’épilepsie n’est pas une maladie transmissible. Souvent on ne connaît pas la cause.

Le cerveau est fait de milliards de minuscules cellules nerveuses. Ces cellules s’envoient des messages les unes aux autres et en envoient aux autres parties du corps. Les cellules nerveuses des différentes parties du cerveau dirigent différentes parties du corps.

Par exemple, certaines cellules envoient des messages aux bras et aux jambes. D’autres aux yeux et aux oreilles. C’est le cerveau qui envoie un message au pied pour lui dire de frapper la balle quand on joue au foot, ou à la main quand on veux répondre à une question en classe, ou qui fait sourire quand on rencontre un ami.

Lorsque on a l’épilepsie, les cellules nerveuses deviennent quelques fois trop actives et envoient des messages sans qu'on le veuille. Quand cela se produit, nous faisons une crise. Faire une crise, c’est un peu comme se perdre dans un labyrinthe. De temps à autre, les cellules nerveuses du cerveau s’embrouillent ou deviennent trop actives pendant un moment et envoient les mauvais messages aux autres parties du corps. La plupart du temps, cependant, le cerveau envoie les bons messages.

Evolution

Il est important de rechercher ce qui déclenche les crises pour les éviter. 

Le principal risque de l’épilepsie est l’accident lié aux chutes brutales ou à une perte de conscience. En milieu scolaire, les crises mineures répétées, ces absences qui perturbent l’attention, peuvent perturber l’apprentissage.  

Tout le monde peut faire une crise, par exemple lors d’une forte fièvre.  Avoir l’épilepsie veut dire que l'on fait plus d’une crise. Il faut être soigné par une équipe médicale compétente.

Moyens de prévention

Certaines choses augmentent les risques de crises chez les personnes qui ont l’épilepsie. On les appelle les déclencheurs de crise. Lorsqu’on sait que quelque chose risque de déclencher une crise, on peut tenter de l’éviter. Ainsi, si une personne qui a l’épilepsie ne dort pas assez, il y a plus de risque de faire une crise. Il est important pour les personnes qui ont l’épilepsie de : 

  • toujours prendre ses médicaments tels que prescrits 
  • Dormir suffisamment 
  • Ne pas sauter de repas 
  • pour les personnes qui ont l’épilepsie photosensible, éviter les lumières qui scintillent comme celles des ordinateurs ou de la télévision. 
  • Eviter toute situation qui cause de la tension
  • Eviter la stigmatisation, les personnes qui ont l’épilepsie peuvent participer à presque tous les sports et loisirs. Elles peuvent s’amuser autant que leurs amis.
  • En parler avec ses amis et sa famille

Comme les flocons de neige, chaque personne est différente. C’est ce qui rend amusant de rencontrer des gens et de se faire de nouveaux amis. Les amis s’acceptent les uns les autres et s’aiment pour ce qu’ils sont. Les amis acceptent les différences. Si on a l’épilepsie, en parler aux amis les aidera à nous comprendre et ils n’auront pas peur si on fait une crise. Cela les aidera aussi à savoir quoi faire si on a une crise en leur compagnie. Certains enfants ont une condition comme l’asthme ou les allergies alimentaires, eux aussi doivent prendre des remèdes ou certaines précautions. Si on leur demandes en quoi consiste leur condition, ils pourront t’expliquer quoi faire pour les aider.

Le VIH et le SIDA

Le VIH, ou virus de l’immunodéficience humaine, est un type de virus qui peut causer une maladie appelée SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise). 

L’infection au VIH atteint le système immunitaire, c’est-à-dire les défenses naturelles du corps contre la maladie. Si elle n’est pas traitée, de graves maladies peuvent survenir.

Attention

Ce qui distingue le VIH des autres virus, c’est qu’il atteint au système immunitaire en prenant le contrôle des cellules T CD4. Ces dernières ont pour rôle de coordonner la réponse immunitaire lorsqu’un virus se présente. 

Lorsque le VIH utilise les cellules CD4 pour se propager, il les endommage et les détruit. Ce faisant, le VIH mine de l’intérieur le système immunitaire qui a pour rôle de le combattre

Si l’infection à VIH n’est pas traitée, des infections normalement anodines, comme une grippe ou une bronchite, peuvent s’aggraver, devenir très difficiles à traiter ou même entraîner le décès. De plus, le risque de cancer est aussi accru.

Les symptômes

Au début il n’y en a pas, c’est pourquoi le VIH est un virus dangereux car il détruit en silence notre armée de défenses immunitaires et nous rend vulnérables. 

Le symptôme à rechercher est par un test de dépistage.  Plus on reconnaît tôt la présence du virus plus le traitement pourra agir pour stopper la destruction du système immunitaire. 

Mode de transmission

Danger, Le VIH se transmet :

  • Par les liquides corporels : le sang, le sperme, les sécrétions vaginales et le lait maternel.
    Ces fluides corporels ne transmettent le VIH que s’ils sont au contact d’une zone qui le laisse entrer dans l’organisme, une muqueuse (vaginale, anale) au cours d’activités sexuelles non protégées ou par l’échange de seringues chez les utilisateurs de drogues injectables.
  • à l’occasion de la transfusion de sang contaminé et du partage d’aiguilles, de seringues ou autres instruments pointus contaminés.
  • Il peut aussi se transmettre de la mère à l’enfant pendant la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement au sein.

Sans danger, le VIH ne se transmet pas :

  • Par la peau saine qui est imperméable au VIH (on ne peut pas le contracter par une poignée de main).
  • Par des baisers ou le risque de transmission avec échange de salive est nul.
  • Par la sueur ou les larmes.
  • Il n’est pas véhiculé par des insectes.
  • On ne le contracte pas sur les sièges de toilette, ni en nageant dans les piscines publiques,
  • ni en partageant la nourriture ni en utilisant le linge, les serviettes ou le téléphone d’une personne infectée.

Evolution

VIH-Sida, une maladie de mieux en mieux soignée

Dépister tôt, prendre son traitement tous les jours sans interruption

On sait aujourd’hui qu’une personne séropositive bien soignée présente un risque extrêmement bas de transmettre le VIH lors de relations sexuelles, sous certaines conditions :
          - Le traitement est pris régulièrement,
          - Il entraîne une charge virale indétectable (ou charge virale sous le seuil des 50  copies/ml dans le plasma pendant plus de 6 mois et au dernier test le plus récent),
          - La mesure de la charge virale se fait régulièrement, au moins tous les 3 ou 4 mois
          - Les deux partenaires ne présentent pas d’infection sexuellement transmissible.

Non traitée, l’infection VIH entraîne le SIDA et finit par entraîner la mort.

  • Le SIDA est le stade ultime de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine. Le mot SIDA est l’abréviation du Syndrome d’Immuno-Déficience Acquise.
  • Selon les estimations de l’OMS et de l’ONUSIDA, 38 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2019. Environ 23 millions d’entre elles sont en Afrique. Le sida a causé la mort de près de 700 000 personnes. 

L’infection par VIH se soignant de mieux en mieux, certaines populations à risque relâchent leurs efforts de prévention.

La maladie à coronavirus 2019 encore appelée la Covid19

Qu’est-ce que le coronavirus ?

Les coronavirus constituent une famille de virus pouvant être pathogènes pour les humains et les animaux. 

Chez l’homme, plusieurs coronavirus peuvent provoquer des infections respiratoires plus ou moins graves. Cela va du simple rhume à des troubles plus graves comme le syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS).

Attention

Le 9 janvier 2020, un nouveau coronavirus a été découvert en Chine, dans la ville de Wuhan. Il s’agit du SARS-Cov2, responsable de la maladie à coronavirus 2019 (Covid-19). 

Le premier homme ayant contracté la Covid-19 aurait été contaminé par un animal car le SARS-Cov2 est semblable à un virus déjà identifié chez une chauve-souris mais l’animal à l’origine de la transmission à l’homme n’a pas été confirmé.

Les symptômes de la Covid-19

Les premiers symptômes fréquents sont :

  • des maux de tête,
  • une toux sèche,
  • de la fièvre,
  • une diarrhée.
  • la perte du goût et de l’odorat
  • la survenue d’irritation de la peau, comme de l’urticaire peut avoir un lien avec les symptômes du nouveau coronavirus

Dans le cas de ces symptômes, le premier réflexe à avoir est de contacter son médecin et de limiter les contacts avec les proches.  Le médecin pose son diagnostic et oriente le patient pour la suite.

Evolution

Selon la gravité de l’état du malade,

  • Soit le malade peut rester chez lui, en isolement et sous surveillance. Les médecins appellent alors régulièrement le patient pour prendre de ses nouvelles.
  • Soit le patient est pris en charge par une ambulance et transféré vers un hôpital,

Comment le patient est-il alors pris en charge ?

Quand le patient atteint de la Covid-19 est admis dans le service de réanimation, si besoin, il est assisté par des appareils respiratoires. 

Dans les cas les plus graves, un coma artificiel peut être déclenché, suivi d’une intubation. Les patients qui ont subi ce genre de traitements sont surveillés pendant plusieurs jours ou plusieurs semaines à l'hôpital, puis retournent chez eux. 

Cela concerne principalement les personnes à risques

Pour les personnes dont la prise en charge a nécessité une urgence respiratoire, plusieurs semaines sont nécessaires pour récupérer. En effet, une très grande fatigue peut être ressentie et la toux persister. 

Tous les pays sont touchés et les décès nombreux même si heureusement les enfants et jeunes adultes font peu de formes graves. En attendant un vaccin ou un médicament efficace, la prévention est indispensable.

Moyens de prévention

Comment se protéger de la COVID-19 ?

En l’absence de mesures de contrôle et de protection, le risque de contamination du coronavirus d’une personne à l’autre est important.

Il est possible de réduire ce risque grâce à des gestes simples :

  • se laver très régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou une solution hydroalcoolique. Le lavage tue le virus si celui-ci se trouve sur vos mains.
  • tousser ou éternuer dans son coude ou dans un mouchoir jetable.
  • utiliser uniquement des mouchoirs à usage unique que vous jetez à la poubelle après utilisation.
  • arrêter de serrer la main et de faire la bise pour saluer les autres.
  • ne pas porter ses mains à la bouche, au nez ou aux yeux. Si le virus se trouve sur vos mains, il peut pénétrer dans votre organisme via ces orifices.
  • se tenir à plus d’un mètre d’une personne qui tousse ou qui éternue. Si vous vous tenez à moins d’un mètre, vous pouvez inhaler les gouttelettes contenant le virus (si la personne en est porteuse).
  • rester chez soi en présence de symptômes caractéristiques de la Covid-19.
  • se renseigner sur les régions où circulent activement le virus et éviter de s’y rendre.
  • porter un masque dès que vous sortez de la maison. 

Si une personne de votre entourage est infectée, évitez de la côtoyer pendant sa période de quarantaine. Si vous avez été à son contact, restez confiné chez vous pendant 7 jours ainsi que les personnes avec lesquelles vous avez été vous-même en contact.

Test de connaissances

Trouve les mots associés à la maladie.


? Correction

Associes chacun des mots de la liste à une lettre de la maladie qui lui correspond. 

Par exemple, le mot « Parasite » se placera sur le « P » du mot PALUDISME. Attention, l’un des mots de la liste peut être associé à plusieurs maladies !

cap 2015-09-17 à 18.31.17

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